Et il y a ces photos que j’ai laissé trainer sur votre commode, une photo sur votre meuble tv, « l’Apologie de l’Errance » dans votre bibliothèque. Tous ces portraits de vous qui sommeillent dans mon ordi, une photo volée colée au dos d’un cadre. Ces nuits sans sommeil ou vous venez me hanter, je me rappelle du bout des doigts.
Il y eu, ce jour ou d’un sms vous m’avez dispersé aux quatre vents. Votre prénom à jamais tatoué sur mon âme. Tant de temps passé loin de vous, à nier l’évidence, à perdre mon temps dans d’autres bras, d’autre corps que le vôtre. A faire semblant de croire en une autre histoire à cœur perdu.
Il y a eu ce jour, votre voix au bout du fil, votre sourire sur ce quai de gare. La complicité qui redessine sa toile entre nous, votre rire éclate et qui monte vers les étoiles. Quelques échappées belles plus tard, la bas nos déjeuner en bout de plage. Ces moments hors du temps comme des parenthèses dans nos vies, comment vous l’écrire autrement :
Vous manquez à ma vie…
Christof’ Dagras Lettre à L. (07/14)